La lecture publique comme vecteur d’éducation, de culture et d’émancipation, fera école dans bien des départements auprès des fédérations d’œuvres laïques qui développeront leurs propres réseaux.

La Fédération Audoise ouvre son  Centre Laïque de Lecture Publique en 1961 et met en place son 1er  « bibliobus » : une  2CV Citroën fourgonnette qui distribue la lecture en milieu rural !
En 5 ans, une 4L Renault remplacera la 2CV pour distribuer un fonds en prêt passant  de 7000 volumes à 16863; le département passera  de 90 à  150 communes desservies en 4 tournées de 3600 km grâce à un  2è véhicule fourni par le Conseil Général : un fourgon Peugeot équipé pour transporter 1000 volumes ! Un poste d’instituteur détaché sera mis à disposition du service.
1982 : 49500 volumes ; 226 associations affiliées (communes et écoles primaires)… création du vidéobus départemental pour la diffusion du film par vidéo cassettes.
Mais, dans le cadre de l’acte I de la décentralisation,  la loi du 22 juillet 1983 transfère aux départements les bibliothèques centrales de prêt (BCP) créées comme services de l’Etat dès 1945.

31 Décembre 1983 : fin du fonctionnement du Bibliobus géré par la FAOL… 22 ans de militantisme culturel !
Mais la lecture publique n’est  pas abandonnée pour autant. Depuis une quinzaine d’années, la Ligue de l’enseignement de l’Aude, pilote le dispositif Lire et faire lire : une autre approche de la culture par la lecture.