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« Pour une politique nationale de l’éducation permanente », question de Congrès à Paris en 1983

Il faut dégager les moyens nécessaires pour mettre en place un système éducatif donnant à tous les jeunes une formation générale et professionnelle de qualité ; il faut une grande loi d’orientation pour l’unification de tout le système d’éducation. Le rapport soulève plusieurs difficultés à ces ambitions : la mise en place de la décentralisation, l’acculturation de certaines couches populaires, la désertification des campagnes, les difficultés économiques croissantes.


Le rapport retient cinq programmes : l’école et l’action culturelle, les loisirs associatifs des enfants, l’éducation populaire et l’action culturelle, l’éducation des adultes et la communication dans l’éducation permanente.


La volonté gouvernementale de constituer un service public unifié et laïque se heurte à une nouvelle bataille scolaire où la Ligue de l'enseignement a des difficultés à se faire entendre. De puissantes manifestations sont organisées dans tout le pays. Mais, sous l’influence des médias, les positions du CNAL (Comité national d'action laïque) sont perçues par l’opinion comme celles d’enseignants défendant des intérêts corporatistes et des positions sectaires ou une volonté de monopole. Devant une importante manifestation nationale de l’enseignement privé, à Versailles, et les réactions de l’opinion, le gouvernement retire son projet de loi et les laïques subissent une nouvelle défaite.


Cette défaite s’inscrit d’ailleurs dans une atonie grandissante du mouvement social et la Ligue de l'enseignement rencontre des difficultés à mettre en oeuvre plusieurs de ses projets nationaux.

Auteur : 
Ligue de l'enseignement
Date : 
1983
Type de document : 
Question de congrès
Droit : 
Ligue de l'enseignement
Lieux : 
Ile-de-France
Paris
Lieux (précision) : 
Paris
Thème : 
question de congrès
congrès
combat pour l’éducation permanente
éducation permanente
Nature : 
Texte